Atelier ouvert : Atelier Madeleine Michelis, 46 Quai Guy de Maupassant, Fécamp
Facebook : www.facebook.com/Bosselin
Site : http://www.bosselin.net
Mail : bosselin_art@yahoo.fr
C'est au détour d'une balade le long du port de Fécamp avec mon fils, pendant les vacances estivales 2019, que j'ai découvert l'atelier Madeleine Michelis (professeur de lettres classiques, résistante française ayant fait parti de réseaux actifs de libération et martyre, décédée en 1944). Une pancarte : "ateliers ouverts" nous invitant à entrer pour découvrir quels trésors se cachent ici, c'est avec plaisir que nous sommes entrés dans une cour donnant sur de multiples ateliers, et dont on ressent immédiatement une ambiance particulière... Peut être le poids de l'histoire du nom donné, ou encore le fait qu'il s'agisse d'une ancienne boucane (nom fécampois pour les saurisseries, ces lieux où sont fumés les poissons), en tout cas l'endroit est chargé de vie et donc forcément propice à la création.
Étant donnée l'heure, le seul atelier ouvert était celui de Bosselin, nous sommes donc entrés et avons été immédiatement conquis par les vitraux colorés, pleins de détails et de vie eux aussi ! J'ai échangé un long moment avec notre artiste, qui non content d'être rempli de talent et aimant partager sur son travail, est aussi un passionné d'Histoire et d'informatique, vous vous doutez donc que la conversation à durée un long moment... j'ai ensuite fait un tour plus détaillé de ses œuvres et découvert également ses toiles tout aussi évocatrices des régions qu'il a traversé, leurs patrimoines, leurs spécificités naturelles etc.. que les vitraux. Du bonheur, tout simplement !
J'en avais presque oublié le fiston qui lui aussi furetait entre les œuvres, appréciant les couleurs et la lumière qui en jaillissent , il me dira une fois parti "papa c'est trop beau parce qu'il y a comme un soleil qui éclair chaque décor, il capte la lumière encore mieux que toi avec tes photos...". Et déjà le temps du départ, avec la promesse de revenir pour découvrir les autres artistes, et sans aucun doute succomber à l'achat d'un petit vitrail qui m'a fait de l’œil.... sans oublier de prendre encore le temps d’échanger à nouveau avec cet artiste d'une grande disponibilité et incroyablement gentil.
Pour la biographie de Bosselin, nous vous proposons son auto-bio, telle que sur son site :
Mon goût pour le dessin remonte à mon enfance. J’ai travaillé avec Pierre Dominique Giess à Fontainebleau au milieu des années 80. J’ai ensuite appris les bases du vitrail auprès du
maitre-verrier Michel Durand , successeur de Max Ingrand.
Médecin anesthésiste, j’ai été conforté dans le désir de mener en parallèle une carrière artistique par mes rencontres avec les peintres
Tibor Csernus et Jef Friboulet.
Le dessin et la peinture sur des supports classiques constituent les bases de mon travail. L'infographie a rapidement servi de travail préparatoire à mes œuvre: j'ai débuté le dessin sur tablette graphique fin des années 80, avec un ordinateur Atari.
Né en 1955 en Ile de France, attaché à des racines normandes, je suis installé depuis 2004 dans le Pays de Caux, dont la lumière a
particulièrement inspiré les peintres, les impressionnistes notamment.
Mon atelier, l’ atelier « Madeleine Michelis » est installé à Fécamp dans le quartier du port.
J’ ai pratiqué tour à tour dessin, pastel, huile, aquarelle, infographie et bien sûr peinture sur verre, selon les techniques traditionnelles du vitrail: grisailles, émaux, jaune d’ argent, pièces cuites au four, montage au plomb. Cette dernière discipline entre dessin et gravure, matière et lumière, me permet de satisfaire à la fois mon inspiration et une démarche d’ expérimentation pure.
Dans l’environnement contemporain, j’use des synergies entre pratiques anciennes qui me rattachent au Moyen-Age, et innovation technique: verres industriels, four léger et rapide, palette étendue des grisailles modernes , diffuseurs polymèriques, leds …, suspension allégée des vitraux, pigments, liants, aérosols, feutres et « pens » variés, outils et réseaux informatiques.
J’ ai revisité un genre particulier de vitrail développé au XVIe et XVIIe siècle: des petits panneaux intitulés «vitraux suisses», ou encore «vitraux de cabinet»,et maintenant «vitraux d' appartement», qui prennent une dimension picturale indépendante de l’ architecture. Mes œuvres peuvent être suspendues devant une baie, soclées comme objet décoratif, accrochées au mur comme un tableau et rétroéclairées , ou encore intégrées comme médaillon dans une verrière plus large.
NDLR : Toutes les illustrations de cette page à l'exception des deux premiers clichés signés alternative76.fr, sont issues de la page Facebook de l'artiste, toute reproduction à des fins commerciales sans son accord est interdite !