
Comme beaucoup de gens, nous nous posons depuis le début du confinement, la question du suivi scolaire, des difficultés potentielles pour les professeurs comme pour les jeunes, aussi nous avons eu l'idée de proposer un petit questionnaire aux uns et aux autres.
L'occasion de faire un petit bilan sur les cours en eux-même, sur la gestion des journées , les relations familiales etc...
Au total nous avons eu les réponses de six jeunes de tous niveaux ( primaire, collège et lycée), de deux instituteur(trice)s et un professeur des collèges.
Les réponses des jeunes :
Le panel :
Nous avons proposé le questionnaire à des jeunes en primaire, au collège et au lycée, dans le public comme dans le privé, voici celles et ceux qui ont accepté de répondre :
Lucie 12 ans, Saint-Etienne-du-Rouvray, collège Sacré-Cœur (Rouen), et son frère Adrien 7 ans, école Ferry-Jaurès
Jade 12 ans, Belbeuf, collège Bonsecours
Mathilde 14 ans, Sotteville-lès-Rouen, collège Saint-Dominique (Rouen)
Arthur* 17 ans, Fécamp, lycée Guy de Maupassant
Hakeem* 16 ans, Rouen, lycée Blaise Pascal
(*les prénoms sont parfois changés à la demande de certains jeunes)
Les réponses :
Pour les réponses des jeunes, et contrairement aux réponses des professeurs/instituteurs, nous avons choisi de vous faire une synthèse des réponses question par question, avec parfois également, la parole directe de certain(aine)s :
- Comment se passent tes relations avec le reste de ta famille (avec tes parents, et si tu en as, tes frères et sœurs) ?
A cette question les jeunes ont toutes et tous répondu que tout se passait bien, et que la cohabitation 24h/24h n'était pas un problème, à l'exception d'un, Arthur, qui est lycéen, et qui nous explique que " parfois on ne se comprend pas, et comme je n'ai pas d'espace juste à moi, et que je partage ma chambre avec mon frère, c'est dur de m'isoler pour rester zen."
Mais en ce qui concerne les plus jeunes en primaire comme au collège aucun souci, au contraire, ils nous disent qu'ils n'avaient pas passé autant de bons moments avec leurs parents depuis longtemps.
- Quel est ton planning quotidien ? (tu te lèves tôt ou tard ? Tu bosses les cours dès le matin ? Tu manges en famille ou dans ta chambre ? Tu te couches comme d’habitude ? Etc…).
La encore pas de difficulté majeure et pour la plupart, le planning est le même que lorsqu'il y a classe "normale" avec un réveil entre 7h et 7h30, un début de cours entre 8h30 et 9h30. simplement les cours étant "allégés" ils n'occupent souvent que la mâtiné.
Tous nos jeunes disent manger en famille, et prendre le temps de bien faire les choses, on notera par contre que le sommeil est plus dur à trouver pour certains comme Jade qui nous dit " Je me couche comme d'habitude même si j'aimerais bien rester plus tard car je n ai pas sommeil comme d'habitude", avis partagé également par les deux grands, Hakeem et Arthur, qui ont également des difficultés à s'endormir, mais eux, surtout le week-end.
- Arrives-tu à faire un peu de sport chez toi ?
Première question où les réponses sont biens différentes en fonction des ages, des conditions de vie (maison ou appartement...), Pour Adrien et Lucie le sport c'est quasiment tous les jours avec des parcours dans la maison, un trampoline et un jardin pour se défouler..
Pour Mathilde qui pratique intensivement l'athlétisme en temps normal la dose de sport est insuffisante. Et pour Arthur comme pour Jade, si au début la motivation était la, ce n'est plus vraiment le cas au fil du temps...
- Es-tu beaucoup plus connecté aux écrans ( PC, tel, tablette etc..) ?
À cette question, la réponse dépend surtout de l'age, car tous les collégiens et lycéens sondés nous disent être beaucoup plus connectés, notamment car "c'est le seul moyen d'avoir des contacts avec nos amis" nous dit Arthur, mais aussi "parce-que on traine plus sur TikTok, Youtube, Insta etc..." d'après Hakeem, la où les plus jeunes expliquent surtout faire plus d'activités manuelles et de jeux de sociétés en famille. Mais dans tous les cas, il faut ajouter à "l'écran loisir", le travail scolaire en lui-même qui est proposé sur internet, tout comme les recherches, ce que nous allons voir avec la question suivante.
- Au niveau des cours, tes profs passent par une plateforme, ou envoient-ils des cours et exercices directement par e-mails ?
Pas de règle unique à cette question, pour Hakeem, lycéen "Tous nos cours sont sur une plateforme des profs, et ensuite nous avons un gros travail de recherche d'infos qui se fait par le net, sur des sites spécifiques et sur wikipédia pour certaines choses.", alors que pour Mathilde qui est dans le privé, c'est l'établissement scolaire qui envoie directement des cours et exercices spécifiques, pour Jade "il y a de tout.. mais le cours que je préfère c est la SVT, car on a un cours sur skype et j'entends mes copains et on peut participer avec la prof, comme au collège !", pour les plus jeunes les supports varient également.
- Arrives-tu à suivre facilement ? Combien d’heures consacres tu au travail scolaire ? Tes parents arrivent à t’aider et à suivre ton travail ?
Les réponses varient énormément en fonction, non pas du niveau habituel, mais en fonction d'un paramètre important, l'aide potentielle des parents, et bien sûr les plus jeunes ont donc moins de soucis, mais pour les collégiens et plus encore les lycéens, c'est parfois compliqué, car d'une part beaucoup de cours "ne sont plus présentés comme avant", d'autre part les enfants ont parfois des spécialités qui ne sont pas celles de leurs parents...mais dans tous les cas les parents des enfants interrogés font le maximum pour suivre, aider et encourager leurs enfants. Notons également que les jeunes disent se consacrer en moyenne entre 2 et 6 heures par jour au travail scolaire, un temps qui varie fortement entre les primaires (2/4heures) et les plus grands pour qui les 6 heures sont parfois un minimum.
- Qu’est-ce qui te manque le plus de ta vie « normale » ?
Pas de surprise ici non plus, pour les plus jeunes c'est à la fois les activités sportives et artistiques, l'école en elle-même et les amis, ce que nous expliquent Adrien et sa sœur Lucie " On aime beaucoup aller à l'école ou au collège, voir nos amies mais surtout nos activités nous manquent pour moi (Adrien) c'est le foot et l'athlé et pour ma sœur (Lucie) c'est la natation et le poney).
Pour les plus grands, ce sont surtout les amis plus que le reste qui manquent vraiment, comme le dit Arthur " Même si on est sur les réseaux sociaux, c'est pas du tout pareil, on ne peu plus se taper des barres pareil, sortir à des concerts ensembles, et le pire, je n'ai pas vu ma copine depuis le début du confinement." Pour Mathilde même constat, un monde sans ami en "réel" et sans sortie, ce n'est pas facile !
- Connais-tu des gens touchés par le coronavirus ? Et si oui, comment as tu réagi ?
La plupart des jeunes interrogés ne connaissent pas de gens touchés directement par le covid-19 à l'exception d'Hakeem dont le père l'a sans doute eu au travail mais "comme il n'a pas eu de test, c'est juste ce que le médecin à pensé vu les symptômes, mais il s'est remis assez rapidement, mais ça faisait bizarre car pendant quinze jours nous ne pouvions être dans la même pièce que lui, alors que nous étions tous dans la maison, et au début on a eu très peur pour lui."
D'autres encore s'inquiètent pour leurs grands-parents comme Adrien et Lucie "Nous avons peur pour mamie qui est fragile ,nous applaudissons tous les soirs à 20h pour les soignants. Nous envoyons des coloriages pour les personnes âgées dans un ehpad.".
Professeurs et instituteurs :
- Comment avez vous vécu le début du confinement et l’arrêt des cours (question organisation, ressenti etc...) ?
Mathieu (CE1 en réseau d'éducation prioritaire) :
Il s’agissait surtout d’une grosse réorganisation de ma méthode de travail, mais l'envie de transmettre aux enfants et de ne pas les lâcher n'a pas bougée.
Flora (CE1-CE2, Sotteville-lès-Rouen) :
L’annonce du Président a d’abord été un choc pour l’équipe enseignante (nous nous sommes mises en relation le soir même pour en parler), puis ce choc a cédé place à l’interrogation sur les modalités de la continuité pédagogique annoncée. Comment la mettre en place ? Comment faire pour les familles qui n’ont pas d’ordinateur ou pas internet ? Comment assurer la continuité pédagogique tout en faisant classe à nos propres enfants ?
David (5ème à 3ème, Yvetot) :
Lors de l’annonce du président, ça a été clairement un choc ! Il nous restait une journée pour s’organiser avant l’arrêt des cours et quoiqu’on en dise, personne n’était vraiment prêt. La journée du vendredi a été très pesante, beaucoup d’élèves étaient inquiets, il a fallu les rassurer. On s’est réunis avec la direction le midi de façon à avoir les grandes lignes à suivre pour les semaines qui nous attendaient.
- Est-ce que vous continuez à aller dans votre établissement scolaire ? Si oui, est-ce sur place que vous préparez les cours à distance et accueillez-vous des enfants du personnel médical ?
Mathieu (CE1) :
Non, l’accueil du personnel médical se fait dans une autre école de la ville car les enfants sont rassemblés.
Flora (CE1-CE2) :
Oui, mais mon conjoint a été souffrant donc je suis restée à la maison pendant 15 jours par précaution. Il est difficile de préparer les cours à distance sur place car il faut s’occuper des enfants du personnel soignant et cela nécessite de l’attention. Il faut également respecter les gestes barrières (port de masques et de gants, se laver les mains régulièrement, respecter 1 mètre de distance).
L’inspection a organisé un roulement entre les différents enseignants des écoles de Sotteville-lès-Rouen afin d’accueillir les enfants du personnel soignant dans de bonnes conditions (binômes d’enseignants) sur la base du volontariat. Le personnel de la ville accueille également les enfants du personnel soignant sur les temps périscolaires (cantine et garderie).
David (5ème à 3ème) :
Non, je suis en télé-travail.
- Comment préparez-vous les cours et devoirs à donner aux enfants ou ados ?
Mathieu (Ce1) :
J’adapte mes cours pour faciliter la mise en place des apprentissages par les parents, ce n'est pas toujours facile, mais il faut penser à se mettre à leur place.
Flora (CE1-CE2) :
Pour ma part, j’ai mis en place une plateforme sur laquelle je publie toutes les semaines le travail pour mes élèves. Je leur lance des défis, publie des vidéos ou des exercices en ligne pour que ce soit plus ludique. Je publie également leurs productions artistiques, ils peuvent faire des commentaires que je valide avant de publier.
Le travail en français et mathématiques est obligatoire, mais les arts visuels ou autres sont optionnels. Les familles ont l’air satisfaites de ce fonctionnement.
David (5ème à 3ème) :
Je suis professeur de Sciences Physiques, ma pédagogie étant basée en grande partie sur une démarche expérimentale, il faut que j’adapte énormément ma façon de faire. Je passe beaucoup par des vidéos courtes (5-10 min maxi) pour remplacer toutes les expériences, mais ce n’est pas la même chose… Je dépose toutes mes activités sur l’ENT Arsène, qui après quelques soucis au démarrage fonctionne très bien maintenant. Mes classes ont une semaine pour faire ces activités puis je dépose un bilan au bout d’une semaine.
J’ai ouvert des discussions d’échanges pédagogiques avec chacune de mes classes et j’essaie de répondre au mieux aux questions posées pour les guider.
- Avez-vous réussi à garder le contact avec la plupart des familles ?
Mathieu (Ce1) :
Oui, et je suis même surpris de la facilité avec laquelle la communication se fait.
Flora (CE1-CE2) :
Oui, à part quatre familles que j’ai dû relancer car je n’avais aucune nouvelle. La plupart des familles me font un retour régulier et me remercie pour le travail envoyé. La relation avec les familles est très bonne, les retours des parents sont très positifs et ils sont reconnaissants qu’il y ait une continuité pédagogique.
David (5ème à 3ème) :
En tant que professeur principal, nous devons prendre des nouvelles de chacun de nos élèves une fois par semaine. La plupart du temps par téléphone avec la famille ou l’élève lui-même. J’ai la chance d’avoir réussi à contacter chaque famille plusieurs fois depuis le début du confinement. Mais ce n’est pas le cas de tous mes collègues...
- Est-ce que vous sentez de part les retours que vous avez, que les enfants arrivent à suivre et sont impliqués dans ces cours à distance ?
Mathieu (CE1) :
Ça dépend lesquels. Pour les trois quarts, pas de souci, mais il y a bien sûr des enfants qui lâchent un petit peu...
Flora (CE1-CE2) :
Oui, les enfants sont motivés, mais surtout par les petits défis que je lance.
Pour le français et les mathématiques, la motivation n’est pas toujours là d’après les familles pour certains, mais dans l’ensemble les supports que je propose sont variés. Notamment en lecture, le site Lalilo plaît beaucoup aux enfants, et en calcul mental, Calculatrice est attractif.
David (5ème à 3ème) :
C’est extrêmement variable, certains élèves s’imposent une discipline très sérieuse et travaillent chaque heure de cours comme si ils étaient au collège. D’autres ont l’air moins assidus, mais dans l’ensemble le bilan est plutôt positif compte tenu de la situation.
- Pensez-vous que les enfants auront un retard important avec un besoin de mettre les bouchées doubles à la reprise, ou au contraire que les cours à distance sont suffisants et que vous pourrez reprendre ensuite normalement le programme ?
Mathieu (CE1) :
Pour le moment, nous avons choisi de décaler certains points du programme en début d’année suivante. évidement cela doit être plus compliqué pour les élèves en dernière année d'un cycle (CM2, 3èmes etc..)
Flora (CE1-CE2) :
Le problème redouté par beaucoup d’enseignants, je pense, est que l’enseignement à distance risque de creuser davantage les écarts entre élèves performants et élèves en difficultés. La pédagogie d’un enseignant n’est pas la même que celle d’un parent, et certains parents se sentent plus capables d’aider leur enfant ou de leur réexpliquer une consigne que d’autres.
La reprise sera donc difficile pour tous, autant au niveau du rythme de l’enfant que de la reprise des apprentissages.
Certains parents m’ont fait part que leur enfant pensait qu’il était en vacances, ce qui est loin d’être le cas.
David (5ème à 3ème) :
Encore une fois ce sera variable. Il est évident qu’il y aura un écart considérable entre certains élèves à la « rentrée ». Nous sommes en train de creuser les écarts entre les élèves en réussite et les élèves qui sont plus en difficulté et les « décrocheurs ». Donc, clairement, les cours à distance permettent de rester dans le bain, mais ce n’est pas suffisant. C’est pour cette raison que les évaluations, si il y en a, ne seront pas comptabilisées pendant cette période.
- Comment faites-vous pour jongler entre votre vie de famille et ce travail à distance ? Et si vous avez des enfants, avez-vous le temps de suivre leur travail scolaire également ? (n’hésitez pas à nous dire votre planning sur une journée type, pour que nos internautes comprennent bien votre quotidien)
Mathieu (CE1) :
C’est une nouvelle organisation pour nous. Le travail est adapté à chaque élève et le passage au numérique inclus une grosse surcharge de travail. Mais je n'ai pas encore d'enfant, donc je m'en sors et je trouve toujours le temps.
Flora (CE1-CE2) :
Les enseignants sont habitués à jongler entre vie professionnelle et vie de famille. C’est souvent un sacrifice pour la famille de l’enseignant qui travaille beaucoup en dehors de la classe pour préparer les cours, corriger les cahiers, communiquer avec les familles.
Cette fois-ci, c’est une situation différente car il faut préparer les cours à distance, communiquer avec les familles et rassurer certaines familles sur la situation angoissante pour tous, tout en gérant nos propres enfants.
Pour ma part, j’ai la chance d’avoir mon conjoint qui s’implique et m’aide à faire classe à la maison pendant que je prépare ma classe à distance. De plus, mes enfants sont en âge d’être un peu autonomes.
Mais la situation n’est pas la même pour tous les enseignants. Certaines de mes collègues ont peu de temps pour travailler car elles ont des enfants en bas âge, ou d’autres sont très occupées avec leurs enfants collégiens ou lycéens, qui préparent des examens. Sans parler des problèmes de connexion ou d’ordinateurs (parfois un dans une famille avec plusieurs enfants). Ce sont les mêmes difficultés que rencontrent les familles qui font du télétravail.
La matinée est en général consacrée au travail, avec des petites pauses. L’après-midi ce sont des activités plus manuelles, cuisine, bricolage, jardinage, sport ou jeux de société.
David (5ème à 3ème) :
C’est pas facile ! J’ai deux enfants et ma femme travail dans le médical, il faut donc une bonne organisation. Le matin est consacré aux devoirs des enfants. L’après-midi, j’essaie de faire le maximum : préparer les cours, répondre aux nombreux mails des élèves et parents, contacter les familles. Je travaille également beaucoup le week-end, je prends de l’avance dans mes cours lorsque ma femme peut s’occuper des enfants.
- Le confinement pour quelqu’un qui à l’habitude et même la vocation de travailler au contact des gens, est-il difficile ? Quelles sont vos astuces pour vous remonter le moral ?
Mathieu (CE1) :
Ce n'est pas simple, il faut se fixer des rituels, pour ma part, faire du sport et de la cuisine, par exemple.
Flora (CE1-CE2) :
Oui c’est difficile mais le contact avec les enfants du personnel soignant permet de garder une vie sociale. Nous gardons aussi le contact entre collègues, nous avons créé un groupe Whatsapp pour communiquer entre nous, soit pour des problèmes administratifs, soit pour prendre des nouvelles les unes des autres et plaisanter.
Personnellement, je joue beaucoup avec mes enfants, j’écoute de la musique, je regarde des films et des séries, je cuisine beaucoup et j’ai la chance d’avoir un jardin pour m’aérer.
David (5ème à 3ème) :
Nous avons la chance d’habiter à la campagne avec un grand jardin. Pour l’instant nous ne subissons pas ce confinement, l’ambiance à la maison reste détendue. De mon coté, je me laisse une soupape en faisant un peu de musique dans la semaine.
- Libre parole : Si vous le souhaitez, ajoutez un commentaire ou une remarque, si jamais nous avons oubliez quelque chose d’important, car l’idée est vraiment de recueillir votre ressenti et de vous laisser la parole.
Flora (CE1-CE2) :
Merci pour cet article qui est complet et qui aborde l’essentiel d’après moi.
A mes élèves et aux familles en général je dirais bon courage, accrochez-vous et gardez le moral même si c’est difficile. Profitez de ce confinement pour vous retrouver en famille et passer des bons moments en famille. Et prenez soin de vous et de vos proches.
David (5ème à 3ème) :
Nous sommes tous dans une période très particulière, inhabituelle. Pour l’instant, on arrive à y trouver du positif, surtout dans la relation avec les familles et les élèves qui a évolué. J’espère qu’on sortira tous grandi de cette épreuve.
Je passe, bien sûr, un message d’encouragement à tous les élèves du collège Albert Camus à Yvetot : Prenez soin de vous et continuez à travailler sérieusement !
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