
Informer sans alarmer
En ce moment le Coronavirus est dans toutes les têtes et discussions, il était donc logique que nous vous proposions un article sur le sujet. Et comme toujours nous essayerons dans les lignes qui suivent d'êtres factuels et de ne surtout pas tomber dans un alarmisme qui semble être de rigueur dans de nombreux médias, à l'inverse pas question non plus de nier les dangers réels liés à ce virus... Cet article se présente sous forme d'un dossier en cinq parties : Ce que l'on sait sur la transmission et les moyens de se protéger, les symptômes et risques encourus, un bilan des cas et de l'impact en Seine-Maritime, la suite de l'épidémie et les moyens mis en place et enfin notre Quoi faire en cas de doute.
1 : La transmission et les moyens de se protéger
Comment le Coronavirus peut se transmettre :
Nous n'allons pas revenir ici sur l'origine du virus, ou sa propagation au niveau mondial, de nombreux médias l'on fait, par contre en ce qui concerne les possibilités de transmission de nombreux fakes volontaires ou liés à la panique engendrée par certains discours, ont vu le jour, nous allons donc êtres clairs et concis :
La maladie se transmet par les postillons (éternuements, toux). Il faut donc, pour être contaminé, qu'il y ai un contact rapproché (moins d'un mètre) avec une personne porteuse du virus, ou encore que vous soyez sur un même lieu de vie et touchiez une même surface (le virus résiste 4 heures sur une surface). Un des vecteurs privilégiés de la transmission du virus est le contact des mains non lavées, le virus se propagera ensuite par l'un des orifices suivant : bouche, nez et oreilles. Par contre et nous l'avons vu plus haut, pas la peine de psychoter sur des objets et aliments en provenance d'un pays foyer comme la Chine, car le Coronavirus ne résiste que 4 heures, temps bien inférieur au temps de transport desdites marchandises !!!
A l'inverse le virus ne se transmet pas par l'eau, et aucune transmission de l'homme à l'animal n'est répertoriée, par contre dans l'autre sens (animal homme) les risques existent.
Comment se protéger :
A la vue des moyens de propagation, la première chose à faire est de limiter le contact des mains avec des personnes potentiellement exposées et avec des surfaces possiblement contaminées comme les boutons des transports en commun ou encore ceux des ascenseurs par exemple.
En cas de doute, il faut éviter de se toucher le nez, les oreilles ou la bouche avant de bien se laver les mains, et la aussi, nous allons faire tomber un mythe : plutôt que de paniquer si vous n'avez pas de gel hydroalcoolique et de courir dévaliser votre pharmacie, pensez à utiliser un truc tout simple et tout aussi efficace, le savon ! Et oui un bon lavage au savon suffit, en suivant bien évidement la durée conseillée et les préconisations d'usage en temps normal (30 secondes minimum et un lavage entre les doigts et jusqu'au début du poignet).
De même si vous pensez être touché par le virus et voulez protégez vos proches, il convient également de porter un masque, mais la aussi, pas la peine de paniquer et vous ruer sur des masques incroyables et chers, le virus est d'une taille importante ( pour un virus bien sur !), et les masques les plus simples feront l'affaire, et si vous n'en avez pas, c'est simple, il vous suffit comme dit plus haut de rester à plus d'un mètre de vos proches. Petit rappel concernant le masque : ce n'est pas nécessaire pour vous protéger des autres, mais comme dit plus haut, uniquement si vous êtes malade vous-même, auquel cas, c'est même indispensable.
Dernier point important, et qui parait lui aussi une évidence, n'allez pas dans les zones à risque, ou des foyers importants sont répertoriés. D'une part ce serait vraiment jouer avec le feu, d'autre part vous risqueriez d'y rester en quarantaine et confiné, hors le confinement est un facteur aggravant compte tenu de la promiscuité que cela engendre, il suffit de voir les cas de passagers de bateaux par exemple...
2 :Les symptômes et risques encourus
Les symptômes :
Les symptômes sont plus ou moins les mêmes que sur un état grippal classique : Toux, fièvre et fatigue, auxquels il faut ajouter des difficultés respiratoires (essoufflement), plusieurs personnes ont également constaté une sensation de bouche pâteuse comme légèrement endormie.
Les risques encourus :
Comme pour beaucoup de maladies infectieuses, les personnes souffrant de maladies chroniques (hypertension, diabète), les personnes âgées (plus de 70 ans), immunodéprimées ou fragiles présentent un risque plus élevé d'une part d'êtres contaminés, dans les cas plus sévères, la maladie peut entraîner un décès , comme la grippe classique en fait. Mais si vous êtes en bonne santé au départ et plutôt jeune, alors vous n'aurez pas plus de problème qu'avec les autres virus de saison. En ce qui concerne les enfants, ils sont même quasiment immunisés et ne seront bien souvent que porteurs sains, c'est à dire qu'ils pourront le transmettre mais ne courent aucun danger ( dans le cas, encore une fois d'enfants en bonne santé et non immunodéprimées !), toutefois le virus ayant déjà muté une première fois, nous ne pouvons pas affirmer avec certitude que prochainement cela ne change pas.
3 : Le bilan à ce jour en Seine-Maritime
Nombre de personnes touchées :
A ce jour, quinze cas ont été détectés en Seine-Maritime, en majorité des personnes âgées et des gens ayant voyagé dans des pays à risque. Un seul décès est à constaté et il concerne une personne de 86 ans qui avait plusieurs "faiblesses" et soucis de santé. Il est à noté tout de même le cas d'un collégien testé positif, même si de ce que nous savons, il ne court à priori aucun danger vital.
L'impact sur la vie locale et collective :
Par précaution, les regroupements de plus de 1000 personnes sont interdits, même si nous sommes en droit de nous poser la question de l'efficacité de la mesure, sachant que si de nombreux événements sportifs et artistiques, ou encore des marchés sont donc annulés ou reporté, la promiscuité est-elle bien présente dans les transports en commun notamment, tout comme dans de nombreux parcs d'attractions ou autres lieux étonnements non-concernés par la mesure.
Autre mesure importante, les voyages scolaires sont eux aussi annulés, et la c'est évidement du bon sens, d'autant que comme nous l'avons vu plus haut, les jeunes ont de grandes chances d'êtres porteurs sains, et donc de contaminer leur entourage, sans qu'il y ai eu la moindre suspicion de maladie chez eux.
En ce qui concerne l'impact sur la vie économique locale, de nombreux commerces et entrepreneurs locaux constatent que malheureusement la psychose véhiculée par certains médias, fait que de nombreuses personnes se méfies et ne participent plus à l'économie locale, une absurdité, quand on sait que ces mêmes personnes se ruent dans les grandes surfaces ou elles croiseront beaucoup plus de cas potentiels. Autre secteur concerné, les transports collectifs, avec une baisse sensible de la fréquentation, qui la parait assez logique compte tenu des risques liés à la promiscuité que nous avons évoqué.
4 : La suite de l’épidémie et les moyens mis en place
Les différents stades de l’épidémie et l'explication de l'inéluctable stade 3 à venir :
Pour l'instant nous sommes au stade 2 de l'épidémie et le passage au stade 3 semble inévitable. Il est donc important de rappeler ce que ces stades signifient, et pour cela nous vous proposons un extrait d'article du Monde (www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/03/05/coronavirus-a-quoi-correspondent-les-trois-stades-du-plan-d-action-contre-l-epidemie) :
- Le stade 1 a pour objet de freiner l’introduction du virus sur le territoire national. C’est dans ce cadre que des « quarantaines » préventives ont été mises en place pour les personnes revenant d’une zone à risque. La priorité est de détecter précocement les premiers cas arrivant dans le pays. Les autorités sanitaires enquêtent sur les cas suspects et s’efforcent d’identifier les « sujets contacts » ayant eu un contact avec un malade.
- Le stade 2 a pour objet d’en freiner la propagation en France. Celui-ci est déclenché par l’identification de zones de circulation du virus sur le territoire national et la multiplication et le regroupement des cas autochtones (les clusters). Les mesures prises dans le cadre du stade 1 continuent de s’appliquer, avec certaines évolutions : des fermetures de crèches ou d’établissements scolaires peuvent désormais être envisagées. Des restrictions de visites peuvent être imposées dans les structures accueillant des populations vulnérables, comme les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). Le plan envisage un appel à limiter ses déplacements, la suspension de certains transports en commun et la restriction des grands rassemblements (spectacles, rencontres sportives, foires, Salons…). Dans les clusters, ces zones de regroupement de cas, le dispositif mis en place est généralement plus contraignant.
- Le stade 3 a pour objet de gérer dans les meilleures conditions les conséquences de l’épidémie et d’en atténuer les effets. Cette étape se caractérise par la circulation du virus sur l’ensemble du territoire. L’organisation prévoit la mobilisation complète du système sanitaire hospitalier et de ville, ainsi que les établissements médico-sociaux pour protéger les populations fragiles, assurer la prise en charge des patients sans gravité en ville, et des patients présentant des signes de gravité en établissement de soins. Les activités collectives sont fortement touchées. En cas de passage au stade 3, celui où l’on constate que le virus circule et qu’il est transmissible sur l’ensemble du territoire, « les activités collectives sont fortement impactées », précise le gouvernement. Mais « le pays ne va pas s’arrêter de fonctionner », a insisté Mme Ndiaye.
Les moyens mis en place :
Des mesures ont été prises pour réguler les prix des masques et gels hydroalcooliques et priorité des stocks est bien sur, donnée aux établissements de santé !
Pour la recherche, plutôt que de spéculer, nous vous proposons ce qui est expliqué sur le site gouvernement.fr :
"Le Président de la République a fait un point avec des médecins, des scientifiques des responsables de laboratoires mobilisés pour la recherche contre le coronavirus et les responsables du consortium REACTing, coordonné par l’INSERM et placé sous l’égide d’Aviesan, l’alliance de recherche en sciences du vivant et santé, et mandaté par le gouvernement pour coordonner l’effort de recherche. Le monde de la recherche est totalement mobilisé. Afin de soutenir l’effort de recherche, le ministère des Solidarités et de la Santé et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ont annoncé le 5 mars 2020 débloquer 5.5 millions d’euros supplémentaires dédiés au soutien et à la coordination de la réponse scientifique à la propagation du virus, portant l’effort global à 8 millions d’euros."
5 : Quoi faire en cas de doute ?

Vous avez des questions :
Si vous avez des questions sur le coronavirus, plutôt que rester dans le flou ou de vous renseigner auprès de votre voisin lui aussi inquiet ou auprès de cet ami trop positif, pensez appeler la plateforme téléphonique gratuite dédiée et activée par le ministère des Solidarités et de la Santé : 0800 130 000. Cette plateforme permet d’obtenir des informations sur le COVID-19 et des conseils si vous avez voyagé dans une zone où circule le virus ou côtoyé des personnes qui y ont circulé.
Si vous pensez être directement touché par le virus et présentez l'un ou l'autre des symptômes :
Dans le cas ou vous pensez être directement touché par le virus ou si vous avez séjourné dans une zone où circule le virus et des symptômes évocateurs (fièvre, toux, difficultés respiratoires), vous devez appeler le SAMU Centre 15, qui vous orientera. N'encombrez surtout pas les services d'urgence, d'autant que vous risqueriez si vous êtes porteur du virus et que vous y alliez directement sans aucun protocole, de contaminer de nombreuses personnes !
Écrire commentaire