

Grève générale contre la réforme des retraites
Qui ?
La plupart des organisations syndicales de la fonction publique et estudiantines, ainsi que de très nombreuses professions libérales et les gilets jaunes poursuivent ou rejoignent le mouvement de grève débuté le 05 décembre 2019. M.A.J. 12 janvier 2020 : Les prochaines grosses journées d'action sont les 14, 15 et 16 janvier 2020.
Pourquoi ?
Il s'agit d'une mobilisation interprofessionnelle en contestation du projet de réforme des retraites, nous vous proposons divers communiqués qui expliquent très bien les raisons de la colère :
Communiqué CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNL, UNEF :
Les organisations syndicales et de jeunesse s’engagent à construire un plan d’action contre le projet de réforme de retraites par points et pour gagner un renforcement, une amélioration du système actuel de retraites solidaire et intergénérationnel.
L’émergence et la construction de luttes dans les différents secteurs professionnels montrent la nécessité d’apporter des réponses aux salarié.e.s en termes d’emploi, de salaires, d’égalité entre les femmes et les hommes, de conditions de travail… Autant de sujets qui sont étroitement liés aux questions de la retraite et que l’actuel projet de réforme gouvernemental aggravera.
Les organisations vont initier et impulser des assemblées générales sur les lieux de travail et d’études, des débats publics sur tout le territoire, des interpellations des élu.e.s locaux et nationaux, des initiatives de sensibilisation de toute la population, pour échanger sur la réforme et sur les modalités d’actions et de riposte collective.
Les organisations syndicales et de jeunesse (CGT, FO, FSU, Solidaires, CFDT, FIDL, MNL, UNL, UNEF) appellent l’ensemble des salarié.e.s du secteur privé comme du secteur public, des retraité.e.s, des privé.e.s d’emploi, des jeunes, à une première journée de grève interprofessionnelle, le jeudi 5 décembre 2019.
Montreuil, le 16 octobre 2019
Communiqué de la CGT Educ'action Rouen :
RETRAITES : UN ENJEU POLITIQUE MAJEUR.
Le candidat Macron avait promis de supprimer tous les régimes de retraite, de les remplacer par un régime à points, commun à tout le monde sans exception, qui respecterait le
principe suivant : « Un euro cotisé donne les mêmes droits, quel que soit le moment où il a été versé, quel que soit le statut de celui qui a cotisé ». En le mettant en place,
le gouvernement Macron-Philippe s’attaque une fois de plus à nos conquis.
Aujourd’hui, 15 millions de retraités sur les 16 millions que compte le pays, bénéficient d’au moins un dispositif de solidarité. Environ 24 % de la masse des pensions permet d’accorder des
droits à des salarié-es qui n’ont pas pu cotiser pendant certaines périodes (maternité, maladie, invalidité, chômage indemnisé). Or, le principe du système à points, c’est « 1 € versé donne
les mêmes droits à tout le monde ». Celui qui ne verse pas ne reçoit rien. Ce serait chacun pour soi et les inégalités de carrière seraient reproduites pendant la retraite, la solidarité du
système n’étant qu’une correction aux mains du gouvernement.
TRAVAILLER PLUS LONGTEMPS POUR GAGNER MOINS.
L’objectif majeur est budgétaire : maintenir la part du PIB consacrée aux retraites en dessous de la barre des 14%. Pour cela, il faut baisser les pensions plus vite, environ de 20 à
30 %, et pousser l’âge réel de la retraite vers 64 ou 65 ans, avec un âge cible de 64 ans au lieu de 62. Le calcul se fera sur l’ensemble de la carrière et non plus sur ou les 6 derniers
mois pour les fonctionnaires (les 25 meilleures années pour le privé). Les années les plus mauvaises, les périodes non travaillées vont entrer dans le calcul et entraîneront une baisse de
la pension de 400 à 700 euros pour les enseignants, et de 250 à 300 euros pour les administratifs.
CONSTRUISONS LA MOBILISATION PUISSANTE DONT NOUS AVONS BESOIN
Notre mobilisation contre la contre-réforme des retraites est déterminante pour l’avenir de notre système de protection sociale. Nous sommes confrontés à un choix fondamental : la solidarité
ou l’individualisme. La question des retraites est un enjeu crucial dans la définition de la société à venir.
Soyons toutes et être en grève et en manif avec les autres salarié-e-s du public et du privé le 5 décembre. Faisons en une journée massive, discutons et proposons dans les AG, partout où c’est
possible, la reconduction et la poursuite de la grève qui permettront de déboucher sur la mobilisation puissante dont on a absolument besoin pour gagner le retrait de la réforme des
retraites !
TOUTES ET TOUS EN GRÉVE LE 5 DÉCEMBRE ! DISCUTONS SUITES ET RECONDUCTION !
Communiqué de Solidaires :
Face à une grève qui s’annonce massive dans de nombreux secteurs, le gouvernement semble lâcher sur certains points : plus de « clause du grand père », on recule l’âge de celles et ceux qui seront concerné-es par la réforme (1973), on peut négocier à la marge... Dans le même temps, il accélère le tempo sur la présentation de la loi. Ce sont bien sûr des faux semblants, mais cela montre que le pouvoir s’inquiète de la mobilisation sociale qui s’approche et surtout de la conjonction des colères sociales sur de très nombreux sujets... fruits de la politique de Macron.
Ancrons la mobilisation dans la durée, construisons la grève reconductible après le 5
Si une grève reconductible ne se décrète pas, pour autant elle se construit avec toutes les forces nécessaires car c’est un élément central du rapport de force pour le retrait de la réforme.
Les salarié-es sont las des grèves sans lendemain ou « saute mouton » car ils et elles savent que ce n’est pas une stratégie gagnante : les mobilisations contre la loi travail en 2016 ont été massives, mais les journées espacées ont fini par mener à un effilochement de la mobilisation et à la défaite... Notre responsabilité dans la période est aussi de tirer les leçons des mobilisations passées.
La grève du 5 est donc décisive et doit être massive pour être un point d’appui de la reconduction dès le lendemain et les jours qui suivent.
Voulant profiter de cette colère grandissante, le Rassemblement national laisse entendre que certains de ses dirigeants seront dans les cortèges du 5 décembre : pour Solidaires, l’extrême droite, quelle que soit, n’est pas et ne sera jamais notre alliée et elle n’a pas sa place dans nos mobilisations.
Solidaires appelle l’ensemble des secteurs du public et du privé à se mettre en grève, à tenir des assemblées générales dès le 5 décembre pour décider de la reconduction de la grève le 6 décembre.
Le samedi 7 décembre, les gilets jaunes seront dans la rue, avec les précaires et chômeur-euses. Solidaires appelle à rejoindre les rassemblements et manifestations interprofessionnels de la CGT
avec les chômeur-euses et les précaires et à participer à toutes les mobilisations de cette journée pour continuer à construire une mobilisation sociale forte.
Pour Solidaires, il est de la responsabilité du mouvement syndical de créer les conditions d’un ancrage et d’un élargissement des grèves reconductibles en appelant très rapidement dans les jours suivant à de nouvelles journées de grèves générales.
Ensemble par la grève construisons un autre avenir
Paris, 29 novembre 2019
Notre vidéo qui décortique la réforme, les enjeux et les différents appels :
Les perturbations :
Transports, enseignement, services publics, presse, enseignement, avocats, hôpitaux, forces de l'ordre.... la liste des professions ou la grève est suivie s'allonge chaque jour, alors n'hésitez pas à vous renseigner avant déplacements et démarches diverses. Chaque semaine accueille également de nombreuses manifestations. Le mouvement est tel qu'il nous est impossible de tout référencer, alors si l'envie vous prend de rejoindre les cortèges, ou au contraire de les éviter, nous vous invitons à suivre notre page facebook et les divers médias locaux qui les annoncent régulièrement. Les prochaines grosses journées d'action sont les 14, 15 et 16 janvier 2020.
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loulou 1235 (dimanche, 24 novembre 2019 17:11)
Oui mais ou à ROUEN,et a quelle heure