Parole de citoyens : Jeunesse et écologie
Pour cette première de Parole de citoyen(ne)s, Florence Bridenne, jeune havraise membre d’Amnesty International, nous donne son point de vue sur les marches pour le climat et le rapport de la jeunesse à l'écologie.
L’écologie : Nouvelle religion moderne ?
Si l’écologie était une religion, le climat serait sont Messager. Comme dans la crise ecclésiastique, nous devons réparer les abus de cette ancienne génération qui ne savait pas, qui ne voulait pas savoir, ou qui ne pouvait savoir qu’elle conduisait l’humain à sa perte. Derrière ces accusassions un peu simplistes, la jeunesse, loin des discours Homériques se retrouve au cœur d’un problème qu’elle n’a pas créé. Tour à tour, peu à peu, au regard des Autres Mondes : celui des diversités de pensées qui nous change du conformisme dont nous abreuve la publicité, il y a l’espoir. L’espoir commence par un premier pas, puis une marche, puis une habitude. Un mouvement né à partir d’une conviction. A travers le monde entier, s’est levé en cette journée Pour le Climat, une mosaïques de solutions locales pour rééquilibrer un désordre global, car la jeunesse n’est pas pessimiste, elle arbore fièrement ces idéaux.
Nous marchons aujourd’hui, pour ne pas avoir à courir demain et même si cela paraît utopique, le chemin n’est pas si long. C’est aux consciences désormais, d’accélérer le processus, le Climat, bien plus puissant que nous, s’adaptera. Et c’est bien là le mal de ce siècle : notre incapacité à s’adapter à notre environnement. Les immeubles construis hier s’écroulent aujourd’hui. Demain nous saurons que bien des choses ne se reconstruisent pas. La jeunesse prend conscience, donne l’exemple, et c’est en masse qu’elle se réveille car nous avons, à ce stade de notre vie, la certitude de pouvoir changer le monde.
Photo et texte par Florence Bridenne
Jeune havraise membre d’Amnesty International France
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