Sécheresse en Seine-Maritime : De mal en pis !
La sécheresse perdure sur notre département, en effet pas de pluies salutaires, une chaleur au dessous des normes de saisons, et une pollution qui n'aide pas, font que le phénomène augmente. S'il n'est pas encore l'heure des restrictions, un appel citoyen pour limiter la consommation est demandé, et certaines communes ne peuvent plus entretenir leurs plantes et fleurs. La mairie de
Article de Ouest France sur le sujet :
Seuil de vigilance et même seuil de crise pour certains cours d’eau de Dieppe, Étretat, Yport, de la pointe de Caux et dans l’embouchure de la Seine… Seuil d’alerte pour les nappes de la Bresle, Austreberthe et dans la vallée de la Seine, où les débits des cours d’eau sont très bas par rapport aux normales saisonnières…
Devant « le déficit pluviométrique de cet hiver et une absence de recharge des eaux souterraines », la préfecture de Seine-Maritime n’a pas encore pris des mesures. « À cette époque de l’année, les niveaux de nappe devraient être à leur maximum ou très proches. Or, le dernier bulletin de suivi de l’étiage pour la période du 1er au 15 avril indique que toutes les nappes souterraines du département ont atteint les seuils caractérisant un état de sécheresse. »
L’atteinte du seuil de vigilance n’implique pas « de restrictions mais requiert un comportement citoyen plus économe en eau et une surveillance accrue des niveaux d’eau par les services de l’État », indique-t-on à la préfecture. « En revanche, l’atteinte des seuils d’alerte, alerte renforcée et crise, déclenche la prise d’arrêtés préfectoraux prescrivant des mesures coordonnées de surveillance, de limitation,
voire d’interdictions provisoires des usages de l’eau. »
Rappel des conseils et restrictions en fonction du niveau d'alerte :
Niveau vigilance :
• Actions de sensibilisation et d’appel au comportement citoyen pour économiser l’eau,
• Surveiller les rejets des stations d’épurations et des industriels, la pratique du kayak sur les secteurs sensibles,
• Privilégier l’irrigation agricole de nuit.
Niveau alerte :
• Privilégier l’arrosage des jardins potagers, des pépinières et maraîchages la nuit,
• Diminution de 10 % de la consommation d’eau des industries et des commerces
• Interdiction de remplir sa piscine privée, de laver sa voiture hors stations professionnelles, de vidanger les
plans d’eau, d’alimenter les fontaines publiques, de nettoyer les voies et trottoirs, d’arroser les espaces verts et les golfs, d’irriguer les grandes cultures la journée, de pratiquer le kayak
sur les cours d’eau comprenant des habitats remarquables
• Accord de l’administration préalable aux travaux en rivière, aux manœuvres d’ouvrages et à la maintenance des stations d’épuration.
Niveau alerte renforcée :
Les actions reprennent celles du seuil d’alerte et les renforcent pour certains usages :
• Diminution de 20 % la consommation d’eau des industries et des commerces
• Interdiction de laver sa voiture sauf dans des stations « économes » , d’irriguer (autorisé la nuit pour les jardins, pépinières et maraichers), de
pratiquer le kayak
• Accord de l’administration pour les vidanges de piscines publiques.
Niveau crise :
Les restrictions du seuil d’alerte renforcée sont complétées pour certains usages :
• Limitation de la consommation d’eau des industries et des commerces au strict nécessaire
• Interdiction d’arroser/irriguer, de faire des travaux en rivière, de vidanger les piscines publiques.
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